Depuis son arrivée en France, ce fils de pêcheur de perles et ex (modeste) joueur de tennis s’est imposé comme la figure omnipotente du foot français. Le Qatarien a plusieurs maillots (président du PSG, lequel vient de s’inscrire au registre des lobbies, président des chaînes beIN, président de l’Association européenne des clubs, conseil d’administration de l’UEFA, ministre sans portefeuille du gouvernement qatarien), au point d’avoir été élu personnalité la plus influente du monde du foot en 2020 par France Football.
Redouté et respecté, “NAK” joue le rôle d’ambassadeur bis du Qatar dans l’Hexagone, accompagnant même parfois l’émir dans des discussions diplomatiques à l’Elysée. Les accusations de conflits d’intérêts et les multiples procédures judiciaires semblent glisser sur lui aussi vite que le ballon sous les crampons d’Ousmane Dembélé, et n’ont pas entamé son influence dans les dossiers dans lesquels il met son nez. A commencer par les périlleuses négociations sur les droits TV de la Ligue 1.