S’il n’y a jamais de moment facile pour prendre en charge l’agenda politique de l’UE, Copenhague entre assurément dans une arène pleine de défis. Le Danemark succède à la Pologne à la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, alors que des conflits éclatent dans le monde entier, que des discussions budgétaires se profilent et que des tensions commerciales s’installent, le tout dans un contexte où l’UE met l’accent sur la compétitivité.
La défense et la sécurité seront au cœur des préoccupations de l’Union, qui continue de naviguer dans des eaux géopolitiques agitées. Son prochain budget de long terme sera présenté en juillet, ce qui marquera le début d’années de négociations probablement difficiles. Enfin, ses relations commerciales avec les Etats-Unis restent imprévisibles.
Le Danemark sera également sous pression pour finaliser un accord sur les objectifs climatiques et orienter les négociations sur une refonte des règles de l’UE sur l’industrie pharmaceutique, tout en conservant son rôle de médiateur et en résistant au lobbying de ses propres Big Pharma nationaux.