LA HAYE — S’engager à dépenser 5% de son produit intérieur brut pour la défense pour apaiser Donald Trump a peut-être été la partie la plus facile pour les alliés de l’Otan.
Désormais, les dirigeants européens sont confrontés à un test plus difficile : faire passer ces augmentations considérables des dépenses de défense au niveau national et se préparer à d’éventuelles réductions des troupes américaines, tout en dissuadant une Russie expansionniste.
“L’argent seul ne résoudra pas nos problèmes”, a prévenu le chancelier allemand Friedrich Merz devant les journalistes après le sommet de l’Otan qui s’est tenu les 24 et 25 juin à La Haye.