PARIS — A l’heure où la planète climat se demande comment survivre au second retrait américain de l’Accord de Paris, l’exécutif français s’est donné une mission délicate : voler à la rescousse du texte adopté il y a bientôt dix ans à l’aéroport du Bourget après plusieurs jours de négociations.
Pour la diplomatie française, cette défense passera par Nice, lieu de la troisième conférence onusienne sur les océans qui s’ouvre lundi prochain en présence d’Emmanuel Macron et du président brésilien Lula. Ce sera l’occasion pour le chef de l’Etat de répéter son attachement au traité qui vise à limiter la hausse des températures “nettement en dessous” de 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, idéalement sans dépasser 1,5°C.
Et une manière de préparer le terrain avant la COP30, le grand raout annuel des négociations climatiques qui aura lieu au Brésil en novembre. Ce sommet est considéré comme le plus important depuis la COP21, car tous les pays signataires de l’Accord de Paris doivent y présenter un nouvel objectif de réduction de leurs émissions pour 2035.