PARIS — Antoine Vermorel-Marques a décidé de prendre les choses en main. Alors que son parti, Les Républicains, s’est fait remarquer pour avoir voté un moratoire sur les renouvelables et que son patron, Bruno Retailleau, a proposé de ne plus les subventionner dans une tribune au Figaro, le député de la Loire, connu pour sa fibre écolo, organise une visioconférence en milieu de semaine prochaine avec ses collègues de même sensibilité. L’idée : s’organiser pour peser.
De tête, il cite les intéressés potentiels : Vincent Jeanbrun, Sébastien Martin, Elisabeth de Maistre et Virginie Duby-Muller, parmi les députés. Marta de Cidrac, Christine Lavarde, Agnès Evren, Didier Mandelli et Jean-Baptiste Blanc, parmi les sénateurs. Pour ne citer qu’eux.
Initialement, les choses devaient se dérouler autrement. Le 8 juillet, les parlementaires qui le souhaitaient étaient conviés à un dîner avec l’ingénieur Jean-Marc Jancovici. Les propos pronucléaires du président du Shift Project auraient sans doute été digestes, son credo décroissant un peu moins. Antoine Vermorel-Marques comptait sur la fin des agapes afin de jeter quelques idées pour structurer la rentrée. Mais le suicide, la veille, du député Olivier Marleix a entraîné l’annulation du dîner.